Cela fait bien longtemps qu'aucune d'entre nous n'a posté de recette ici... Nous avons délaissé ce blog pour plusieurs raisons qui peuvent se résumer comme suit : des emplois du temps chargés, des recettes du quotidien pas toujours très élaborées, et une flemme de poster celles qui pourraient l'être !!
En cette fin de journée ensoleillée, je prends le temps de vous faire partager un petit dessert délicieux, même s'il n'est pas du tout élaboré pour le coup !!!
Compote de pommes et poires à la purée de dattes
Pour 2 personnes
2 pommes
2 poires
Une douzaine de dattes dénoyautées
1 orange
Coupez les pommes et les poires en petits morceaux et faites les cuire à feux doux avec un filet d'eau jusqu'à ce qu'elles soient cuites et moelleuses.
Hachez les dattes finement, faites les cuire dans une casserole avec le jus d'une demie orange et les zestes de cette dernière jusqu'à ce que le jus soit totalement évaporée et que le mélange ait la consistance d'une purée.
Mixez les fruits ou écrasez-les grossièrement selon votre préférence.
Versez la compote dans un ramequin et disposez dessus une quenelle de purée de dattes. Décorez de zestes d'orange.
Certains d’entre nous ont des difficultés à terminer leurs légumes verts. Pour recycler les restes de petits pois, de haricots ou de chou, les Anglais réalisent la recette qui suit. Il s’agit de galettes de purée de pommes de terre, auxquelles on incorpore quelques légumes et, variante auvergnate, un peu de Cantal.
Le nom, Bubble & Squeak, vient du bruit que font les galettes en cuisant dans l’huile. Oui, je sais, niveau diététique, il y a mieux, surtout pour finir des légumes. Mais bon, c’est l’hiver, non ?
La recette est tirée de Simply British ! aux éditions Marabout
Bubble & Squeak auvergnats
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Pour 2 personnes :
- 2 pommes de terre de taille moyenne
- 1 oignon haché
- 75g de chou vert émincé et déjà cuit
- 35g de beurre
- un bon morceau de Cantal râpé
- un peu de farine
- sel et poivre
- 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Faites bouillir les pommes de terre épluchées et coupées en morceaux pendant 15-20 minutes dans de l’eau bouillante salée.
Faites revenir les oignons et le chou dans un peu de beurre et d’huile.
Egouttez puis écrasez les pommes de terre. Ajoutez un gros morceau de beurre, les oignons et le chou. Remuez bien puis ajoutez le Cantal. Salez et poivrez.
Laissez votre purée tiédir.
Farinez vos mains et confectionnez des galettes épaisses.
Faites dorer vos galettes dans une poêle huilée, environ 4 minutes sur chaque face, jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes. N’hésitez pas à les retourner régulièrement.
Servez immédiatement avec n’importe quelle viande.
Je vous souhaite à mon tour mes meilleurs vœux pour l’année 2010 ! J’espère que cette année sera synonyme de bonheur, de santé, et d’amour pour chacun et chacune d’entre vous !
Je vous propose aujourd’hui une recette que j’ai découverte sur le site culinaire Ô délices. Elle est tellement délicieuse et simple à préparer que je ne résiste pas à l’envie de la partager avec vous à mon tour, même si elle n’est pas de moi à l’origine, car elle est devenu un classique dans ma famille !
Irish Pie
Pour 2 à 3 personnes
4 pommes de terre de taille moyenne
2 poireaux
250g de saumon
250g de cabillaud
150g de crevettes décortiquées
30g de maïzena
30 cl de lait
5cl de vin blanc
Ciboulette
Sel et poivre
Pelez les pommes de terre et coupez-les en morceaux. Émincez finement les poireaux. Faites-les cuire 20 min dans une grande casserole d’eau bouillante salée.
Coupez le poisson en cubes. Dans une casserole, délayez peu à peu la maïzena avec 20cl lait froid, puis faites chauffez l’ensemble à feu doux, jusqu’à épaississement. Puis ajoutez le vin blanc et retirez du feu. Bien assaisonnez la sauce blanche avec du sel et du poivre, ainsi que de la ciboulette. Ajoutez les cubes de poisson et les crevettes. Mélangez.
Égouttez les légumes. Mixez les pommes de terre uniquement et grossièrement pour avoir une purée épaisse et ajoutez le lait restant pour plus d'onctuosité. Salez et poivrez. Mélangez l’écrasé de pommes de terre obtenu avec les poireaux émincés.
Dans un plat à gratin, versez la préparation à base de poisson. Puis répartissez la purée de légumes sur le dessus. Faites cuire 35 min dans le four préchauffé à 180°C.
Bonne année à tous et à toutes ! Que 2010 vous apporte joie et santé, ainsi que plein d’aventures, culinaires ou non !
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Ca y est, la dinde est digérée, la bûche terminée et les bouteilles ont enfin atterri dans le bac du recyclage. D’habitude, il faut plusieurs jours pour se remettre des festivités – en comptant qu’on vient en général à bout des restes le 3 janvier et qu’on enchaîne sur la galette. Sauf que cette année, il y a de la neige, beaucoup de neige. Et personnellement, ce genre de météo me donne envie de me mettre sous la couette avec une soupe bien diététique et vitaminée, mais aussi un chocolat chaud accompagné de muffins. En plus, entre soldes et partiels, il faut tenir le coup, sans compter que l’estomac doit aussi reprendre sa taille normale.
D’où ces muffins archi-faciles au cœur de Nutella, qui sont un goûter idéal. Un classique chez moi, le succès est toujours au rendez-vous. La recette vient de chez Marmiton mais je l’ai ici enrichie avec des noix d’Amazonie – aussi appelées noix du Brésil, même si elles poussent en Bolivie. Une autre catégorie de noix ou de noisette est naturellement utilisable. Mais, juste en passant, j’encourage l’utilisation de cette noix dans la nougatine, c’est une tuerie gustative et quelques fabricants de glace l’ont compris ! A noter que la noix du Brésil est très grasse mais possède des vertus pour réguler le cholestérol et les maux d’estomac. Il est cependant déconseillé d’en abuser…
Muffins Nutella et noix d’Amazonie
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Pour 6 gros muffins :
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- 125g de noix d’Amazonie concassées
- 1 œuf
- 45g de sucre en poudre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 50g de beurre fondu
- 10cl de lait
- 140g de farine
- ½ sachet de levure
- 1 pincée de sel
- Quelques cuillerées de Nutella
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Préchauffez le four à 180°C.
Faites torréfier les noix quelques minutes dans le four pendant qu’il chauffe et réservez.
Dans un saladier, battez vivement l’œuf avec le sucre et le sucre vanillé jusqu’à blanchissement du mélange. Ajoutez le beurre puis le lait et mélangez.
Tamisez la farine, la levure et le sel, puis incorporez-les à la pâte. Battez un peu, ajoutez les noix et mélangez à nouveau. Quand le mélange est homogène, arrêtez.
Beurrez les moules et remplissez les de pâte jusqu’à la moitié. Dans chaque moule, ajutez une cuillère à café de Nutella. Recouvrez du reste de pâte.
Enfournez pendant 20 à 25 minutes, jusqu’à ce que les muffins soient dorés. Attendez 5 minutes pour démoulez et dégustez sur le champ, ils sont meilleurs encore chauds !
Ce n’est pas une recette de fête, malgré Noël qui approche, car je ne suis pas du genre à essayer mes recettes de Réveillon tout au long du mois de décembre, donc vous ne les aurez que début 2010 ! En attendant, il y a une multitude de blogs qui en regorge !
Pour le moment, j’vous propose une recette sucrée de saison, étant donné qu’elle contient du potiron. Elle est issue d’ «Histoires secrètes du potiron » de la collection Goûts simples et belles histoires.
Tarte brûlée aux deux parfums
Pour 6 personnes
1 pâte sablée (achetée pour moi pour passer moins de temps en cuisine, mais je vous conseille une pâte maison, plus épaisse que celle du commerce, le potiron l’ayant rendue trop molle)
1 potiron
25cl de lait
100g de sucre en poudre
½ sachet de sucre vanillé
25cl de crème fraîche
1 œuf
1 cuillère à café de cannelle
3 cuillères à soupe de gelée de groseille (ayant lu la recette trop rapidement, je n’avais prévu cet ingrédient, j’ai donc mis de la confiture d’abricots maison à défaut)
3 cuillères à soupe de cassonade
Coupez le potiron en deux, retirez les graines et les fils puis épluchez-le et coupez-le en petits morceau. Disposez-les dans une grande casserole, mouillez avec le lait et autant d’eau, puis faites cuire 25 min environ. Ecrasez-les à la fourchette, versez le tout dans une passoire et laissez égoutter.
Placez cette purée dans une terrine puis incorporez le sucre, le suce vanillé, la crème, l’œuf et la cannelle ; mélangez bien.
Foncez la pâte ans un moule à tarte. Piquez-la rapidement de petits trous avec une fourchette et tapissez le fond de gelée de groseille. Versez ensuite la préparation au potiron et enfournez pour 30min environ. Sortez la tarte du four, saupoudrez de cassonade, puis faites griller 5min sous le gril et servez aussitôt !
Voilà, c’est dit. Une façon comme une autre de commencer cette note, peut-être pas la plus classe, mais n’empêche : moi j’aime le boudin.
J’en ai toujours apprécié le goût, qu’il soit blanc ou noir, cuisiné avec des pommes, des patates, en salade, avec des plantains. Mais jusqu’à il y a 3 ans, je n’en mangeais pas régulièrement, je n’avais juste pas le réflexe. Tout a changé lors de mon séjour en Grande-Bretagne : je me suis un jour réveillée avec une envie de boudin, comme ça. J’ai donc parcouru le supermarché. Puis les boucheries. Puis le magasin de produits français. Rien, pas de boudin : Cardiff ne semblait pas connaître ce produit. J’ai tout à coup compris ce que c’était que de vouloir quelque chose sans parvenir à l’obtenir. Je me suis mis à fantasmer sur du boudin. Je suis devenue une obsédée du boudin.
Quand je suis rentrée en France, un mois plus tard, c’est un des premiers plats que j’ai mangé, et j’en ai ramené dans l’Eurostar. Oui, je suis un peu bizarre, je vous l’accorde…
Depuis, je suis revenue en France. Mais de la même façon que certains ont des pots de glace au congélateur, j’ai en général du boudin dans mon frigo. Je n’en mange pas toutes les semaines, loin de là, mais je cherche toujours une nouvelle façon de l’accompagner. L’année dernière, j’avais tenté un crumble antillais, aujourd’hui je vous propose des tortellinis au boudin. C’est archi simple et cela m’a permis de refaire des pâtes fraiches .
Tortellinis au boudin
Pour 2 personnes
- 2 œufs
- 200g de farine
- un boudin (noir ou blanc)
- sel et poivre
- une noisette de beurre
- un oignon
- 10cl de crème fraiche
- du parmesan
- de la salade pour dresser (oui, je sais, moi je n’en avais plus !)
Sur un plan de travail assez large, disposez la farine et creusez un puits dedans. Versez les œufs et battez rapidement à la fourchette. Travaillez votre pâte sans relâche pendant une dizaine de minutes.
Etalez-la ensuite au rouleau ou à la machine, ce qui devrait vous prendre une dizaine de minutes pour obtenir une pâte d’un millimètre d’épaisseur environ – mieux vaut ici que la pâte soit plus épaisse quand même.
Découpez des carrés de 4cm de côté.
Fendez la peau du boudin et récupérez la chair.
A l’intérieur de chaque carré, disposez une noisette de boudin et repliez comme un chausson avant de souder les bords en les pressant – et en les cornant.
(excusez la description un peu ratée, mais tout le monde voit à quoi ressemblent des tortellinis?)
Laissez séchez vos pâte pendant 1h.
Mettez de l’eau à bouillir et laissez ensuite cuire les tortellinis pendant 2 à 3 minutes, pas plus. Egouttez-les.
Faites revenir l’oignon émincé dans du beurre, ajoutez la crème, le sel et le poivre, puis les tortellinis. Parsemez de parmesan et laissez mijoter quelques minutes.
Servez chaud, accompagné d’une salade et d’un peu de balsamique.
Vous manquez de temps mais vous voulez malgré tout manger varié et équilibré ? Cette astuce est faite pour vous !! Et elle peut se faire au micro-ondes en plus !
« Risotto » express
Pour 4 personnes
2 verres de riz Arborio (ou autre variété italienne pour risotto)
1l de soupe aux asperges en brique
Quelques brins de ciboulette fraîche ou séchée
Eau bouillante
Poivre (pas de sel étant donné que les potages du commerce sont déjà suffisamment salés)
Versez le riz dans une casserole. Recouvrez le de la moitié de la brique de soupe. Faites chauffer à feux doux jusqu’à une totale absorption. Ajoutez le reste de soupe. Goûtez le riz, s’il n’est pas encore complètement cuit, vous pouvez rajouter un peu d’eau bouillante pour parfaire la cuisson. Le « risotto » doit être fondant et crémeux. Ajoutez la ciboulette ciselée à la fin et poivrez. Servez aussitôt.
Cette recette est parfaite en cas de placards vides. Mais si vous souhaitez l’améliorer facilement sans vous compliquer pour autant la vie, vous pouvez incorporer un peu de parmesan râpé à la fin, ou encore rajouter des champignons des bois séchés réhydratés en cours de cuisson.
Bref, voilà une recette qui ne paye pas de mine mais qui reste équilibrée et particulièrement fondante !!!
L’année avait commencé par une course effrénée, mais j’ai peu à peu trouvé mon rythme maintenant. Et surtout la façon de fabriquer du temps. Oui, je suis un peu magicienne à mes heures…
Bon, très honnêtement, j’ai décidé de sécher un cours en permanence, ça libère quelques heures. Ce qui ne signifie pas que je passe cette nouvelle liberté à ne pas travailler, mais c’est une journée complète que JE programme, le rêve.
D’où mon retour dans la cuisine.
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Quand j’ai vu le merveilleux cake au chocolat et aux noix chez la Popotte entre Potes, j’ai tout de suite craqué. Le seul souci, c’est que j’habite avec une jeune fille qui déteste le chocolat noir. D’où la nécessité de modifier la recette pour qu’elle puisse aussi profiter du dessert.
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Nous avons donc ici 4 minis cakes aux noix et aux pommes, avec un petit goût de miel. Naturellement, il est possible de faire un seul gros cake avec les mêmes quantités. Mon choix du mini cake venait simplement du fait que j’ai utilisé la moitié de la pâte pour faire une version chocolat !
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La recette originale comprenait un yaourt, je l’ai remplacé par une lichette de crème pour cause de frigo vide. Notons que ce cake est extrêmement diététique puisque c’est la seule dose de matière grasse dedans, le reste du moelleux étant assuré par la compote.
Petits cakes aux noix et aux pommes
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- 80g de noix concassées
- 3 cuillères à soupe de miel pour les noix
- 4 cuillères à soupe de miel pour la pâte
- 3 oeufs
- 100g de sucre roux
- Un pot de 125g de compote de pommes (100g conviennent aussi)
- 1 cuillère à soupe de crème liquide
- 80g de farine
- 1 sachet de levure
- 1 petite pomme coupée en quartiers
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Préchauffez le four à 180°C.
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Dans une poêle, faites dorer les noix concassées dans le miel et une petite cuillère de sucre. Réservez.
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Mélangez le sucre, les œufs et le miel jusqu’à obtenir un mélange mousseux. Incorporez la compote et la crème et battez à nouveau.
Ajoutez enfin la farine et la levure tamisées et homogénéisez le mélange à l’aide d’une cuillère en bois.
Versez enfin les noix dans la pâte.
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Beurrez très légèrement les moules et remplissez les aux ¾ de pâte. Enfoncez quelques quartiers de pomme dans chaque cake.
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Enfournez pendant environ 40 minutes, en surveillant afin que les cakes conservent leur moelleux.
Julie Andrieu a toujours de bonnes astuces et d’excellentes idées en matière de cuisine. Certaines de ses recettes font parties de mes classiques.
Et aujourd’hui j’ai voulu tester une recette inédite qui doit être réalisée au micro-ondes, mon objet fétiche en ce moment !
Je l’ai légèrement modifiée selon les ingrédients dont je disposais.
Une crème de mini potimarron
Pour une 1 personne
1 petit potimarron
20g de croûtons de pain à l’ail
2 carrés frais
5 cl de lait
2-3 poignées d’emmental râpé
½ cube de bouillon de volaille
Découpez un chapeau au sommet du potimarron. Puis enlevez entièrement son « placenta », c’est-à-dire les graines et filaments à l’intérieur du potimarron.
Garnissez le d’une partie des croûtons de pain, d’un carré frais en morceaux, d’une ou deux poignées d’emmental et d’un peu de cube de bouillon de volaille en guise d’assaisonnement. Finissez de le garnir avec le reste des ingrédients. Et recouvrez le tout d’un peu de lait.
Dans la recette initiale, Julie utilisait de la crème liquide, je l’ai remplacée par les carrés frais et le lait, étant donné que je n’avais plus de crème chez moi….A vous de voir !
Elle rajoutait aussi une demie gousse d’ail, mais mes croûtons étant déjà aromatisés à l’ail, j’ai préféré m’abstenir.
Refermez le potimarron avec son chapeau et emballez le soigneusement dans du film alimentaire, en le perçant de quelques trous au couteau, afin que la vapeur s’échappe durant la cuisson.
Faites cuire votre potimarron au micro-ondes, puissance maximale pendant 8min…
Enlevez le film alimentaire et présentez le entier.
Selon la taille du potimarron, n’hésitez pas à le déguster à deux ! Mais n'oubliez pas d'adaptez le temps de cuisson !
Pas l’temps. Si on pouvait résumer mon quotidien en ce moment, ce serait ça : pas l’temps.
D’où une nouvelle passion pour les desserts vite fait, comme ce cake. La recette est tirée d’un « Bonne Soirée » d’il y a quelques années. Oui, feu « Bonne Soirée », le magazine des mamies. Dans le même genre, je crois qu’on a « Pleine Vie » maintenant… Bref, les recettes de grands-mères étant les meilleures, pourquoi s’en priver ?
Le secret de ce cake ? Les ingrédients… oui, c’est limite une pâte à cookies, c’est pas pour les régimes. Mais c’est tellement bon… (et puis honnêtement, vu le rythme que j’ai en ce moment, il me faut des calories pour tenir !)
Cake aux framboises et pépites de chocolat
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- 150g de beurre très mou
- 150g de sucre
- 3 œufs
- 1 sachet de levure
- 250g de farine
- 100g de pépites de chocolat
- Une grosse poignée de brisures de framboises surgelées (Picard ou Carrefour)
Préchauffez le four à 200°C.
Dans un saladier, battre au fouet le beurre mou (ou fondu) et le sucre.
Dans un bol, battez les 3 œufs.
Ajoutez les œufs au mélange beurre-sucre et mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse. Incorporez la levure et la farine tamisées et mélangez jusqu’à homogénéité. Ajoutez les pépites et les framboises, mélangez.
Versez dans un moule cake beurré et fariné.
Enfournez, laissez cuire pendant 30 minutes à 200°C puis baissez le thermostat à 170°C et attendre que le cake soit bien doré (environ 25 à 30 minutes)
L'automne est là et cette saison nous propose de belles opportunités en matière de cuisine...
Les balades en forêt sont l'occasion de profiter des superbes couleurs que nous offre la nature, mais aussi et surtout, de partir à la recherche de champignons frais ou de châtaignes...
Ce sont ces dernières qui m'intéressent aujourd'hui !
Une fois mon butin récolté, je me suis demandé comment faire pour cuire ces châtaignes avec pour seule possibilité : mon micro-ondes !!!
Un petit tour sur la toile m'a permis de découvrir une astuce particulièrement pratique. Je me permets donc aujourd'hui de la partager avec vous !
Les châtaignes sont en général cuites au four, mais cela prend un certain temps. Si l'on a de la chance, la cuisson peut être effectuée dans la cheminée avec une poêle à trous spécialement conçue pour ce produit. D'ailleurs, c'est comme ça que mes parents procédaient quand j'étais plus petite...Mais maintenant que je suis dans une chambre d'étudiante, comment faire ?!
C'est tout simple : vous entaillez, comme habituellement, vos châtaignes sur toute leur longueur, voire dans les deux sens pour faciliter l'extraction. Vous les disposez dans une plat allant au micro-ondes et disposant d'un couvercle hermétique. Et enfin, vous les faites cuire pendant 2min30 à pleine puissance !
Enlevez prudemment le couvercle en faisant attention à la vapeur qui s'échappe, patientez quelques instants afin de pouvoir ouvrir les châtaignes sans vous brûler.
Une fois vos châtaignes pelées, je vous conseille de les déguster tout simplement dans du lait chaud...
Caler vous dans un fauteuil moelleux, devant un bon film ou avec un roman, et savourez...Le fauteuil n'étant qu'un accessoire, même sans, cela reste très agréable !
Si comme le mien, votre potager regorge encore de tomates cerise, il est encore temps de réaliser la recette suivante !
Si vous prenez le temps de fermer les yeux quelques secondes en le dégustant, vous aurez l'impression que l'été n'est pas encore fini !!!
Clafoutis de tomates cerise à la fêta et aux fines herbes
3 oeufs
180g de farine tamisée
50cl de lait
300g de tomates cerises
150g de feta
Un dizaine de feuilles de basilic ciselées
Quelques brins de ciboulette ciselés
Sel, poivre
Préchauffez le four à 180°C et huiler le plat à clafoutis. Disposez les tomates cerise dedans préalablement lavées.
Mélangez les oeufs entiers au fouet, puis ajoutez la farine tamisée en évitant la formation de grumeaux, puis délayez le tout avec le lait. Assaisonnez l'ensemble avec quelques tours de moulin à poivre, du sel et des feuilles de basilic ciselées et de ciboulette.
Versez le mélange sur le place et parsemez le tout de dés de fêta.
Faites cuire 30min environ. Et dégustez-le avec un mesclun.
La rentrée approche pour moi….Comment se fait-il que je sois encore en vacances fin septembre allez-vous me dire ? Mais c’est parce que je suis encore à la fac ! Et plus on avance dans les cycles, plus larentrée est tardive…Et ça, je ne vais pas m’en plaindre, c’est certain !
Du coup, je profite de mon temps libre pour cuisiner [je ne fais pas que ça non plus bien entendu !] et je peux vous dire que j’ai un petit stock de recettes pour ce blog…Le problème est qu’entre cuisiner et retranscrire la recette ici, il y a un gouffre ! La fainéantise m’emporte trop souvent, et en conséquence, mes apparitions se font rares. Heureusement que La Quenelle est toujours là [malgré son emploi du temps chargé] pour faire vivre ce blog !! Merci ;)
Cependant, j’ai décidé de me lever plus tôt aujourd’hui [avant de rejoindre La Quenelle à Lyon pour le weekend, qui sera peut-être l’occasion de cuisiner à deux ?!] histoire de vous faire partager un classique réinterprété par mes soins !
Brownie aux amandes
200g de chocolat noir à pâtissier
150g de beurre (et quelques grammes pour le moule)
3 gros œufs
150g de sucre en poudre
80g de farine tamisée
1 demie cuillère à café d’arôme d’amandes amères
1 tiers de sachet de levure chimique
50g d’amandes en poudre
75g d’amandes effilées
[quelques amandes en morceaux si vous souhaitez plus de croquant comme dans un brownie traditionnel]
Allumez votre four thermostat 4. Beurrez votre moule.
Cassez le chocolat en morceaux, ainsi que le beurre et faites fondre le tout dans un plat au micro-ondes, jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et onctueuse.
Pendant ce temps là, cassez les œufs entiers dans un saladier, battez-les et ajoutez le sucre en fouettant pour que le mélange blanchisse et devienne mousseux. Versez la sauce au chocolat, puis l’arôme d’amandes amères. Mélangez bien. Versez ensuite la farine en pluie, mélangée à la levure, et continuez de mélanger pour former une masse bien homogène.
Ajoutez enfin les amandes en poudre et les amandes effilées à l’appareil.
Versez cette pâte dans le moule et faites cuire le brownie 20min au four environ en surveillant la cuisson, car la surface doit être croustillante mais l’intérieur encore moelleux.
Lorsque le gâteau est cuit, sortez-le du four et laissez le refroidir complètement avant de le démoulez et de la coupez en carrés [plus ou moins gros selon votre degré de gourmandise].
Vous n’avez plus qu’à savourer sa saveur et son onctuosité !
Dans la vie de tout cuisinier, il arrive forcément le moment où une question primordiale va être posée : celle du "gadget", l'outil indispensable qui va teeeeeeeellement vous faciliter la vie. Selon le dictionnaire Larousse de 2005 - illustré par Christian Lacroix mais on s'en fout un peu - un gadget est un "objet plus ou moins utile, amusant par son caractère de nouveauté". En gros, le truc joli et assez ingénieux, mais dont on est parvenu à se passer jusqu'à présent, sauf qu'il faut bien faire marcher l'économie, hein !
Or les gadgets, moi, j'adore ça. Je peux littéralement passer des heures dans un magasin d'articles de cuisine, juste pour admirer ces objets qui promettent de révolutionner ma vie. Rien qu'hier, j'ai découvert un engin pour évider les kiwis. Non mais sans rire, EVIDER LES KIWIS ! C'est pas de l'innovation indispensable ça ?
Pourtant, j'achète rarement. J'aimerais me faire croire, et vous faire croire par la même occasion, que c'est parce que je suis raisonnable, mais l'explication réside plutôt dans le néant intersidéral aussi appelé "mon compte en banque"...
Non, et puis il y a gadget utile (GU) et gadget inutile (GI), il faut bien le reconnaître. Le tout est de parvenir à faire la différence entre les deux, ce qui est extrêmement difficile. Le gadget, j'en suis persuadée, est une immense zone grise, laissée à l'appréciation de tous. Moi, par exemple, je trouve qu'un cuiseur de riz est un GI, ce qu'on pourrait trouver étonnant de la part d'une fille dont la casserole déborde à chaque fois qu'elle cuisine du riz. Mais je trouve indispensable d'avoir des moules de toutes les formes, même si je ne me suis jamais servie du truc à mini-cakes. Je reste sceptique sur le fameux KitchenAid, mais c'est parce qu'il reste hors de ma portée pour cause de néant intersidéral. Un épluche tomates est un GI, pas un zesteur - je le sais parce que je n'en ai pas et que du coup mes zestes ressemblent plutôt à des pelures de citron...
Quoi qu'il en soit, GU ou GI, on peut faire sans la plupart du temps. Imaginez, j'ai tenu 2 ans avant d'investir dans un rouleau à pâtisserie ! Je suis parvenue à cuisiner des cheesecakes sans moule à charnières ! Assez extrême comme comportement, non ?
Sauf que depuis une semaine, grâce à un merveilleux job d'été de démonstratrice en lingerie, j'ai comblé le néant intersidéral. Et il est plus plein que ce que j'avais prévu... Résultat, après avoir écumé les magasins de fringues pour repérer mes prochaine victimes, je me suis retrouvée à "errer" dans une boutique d'articles de cuisine. Et c'est là que j'ai eu la révélation : si le néant intersidéral doit se recréer, c'est parce qu'il me faut une machine à pâtes. Non, je n'ai pas envie d'une machine à pâtes, il me la faut ! Ainsi que tous les trucs qui l'accompagnent. Allons, c'est du GU ça, pas du GI !
Car, c'est bien connu, pour faire ses pâtes soi-même, il faut :
- de la farine spéciale et de la semoule de blé dure, très fine, ainsi que des oeufs
- un plan de travail géant
- une machine à pâtes
- les accessoires de découpage
- l'empreinte à raviolis et le truc pour les farcir
- un séchoir à tagliatelle
Sans parler que vous allez y passer l'après-midi et qu'il vous faudra plusieurs essais avant d'y arriver...
Donc, au bas mot, vous en avez pour 100€. Voire 150€. Et vous allez perdre du temps pour rien au début. Forcément, ça m’a fait réfléchir et j’ai décidé de reporter l’achat à la semaine prochaine, le temps de tester le potentiel GU/GI de tout l’attirail. Et de voir si j’arrivais encore à survivre avec de simples Barilla.
Pâtes fraîches maison
Mesdames et messieurs, il est en fait temps de déboulonner quelques mythes. Pour confectionner une ration de pâtes fraîches pour une personne, il m’a fallu :
-100g de farine de type 45 de bonne qualité et un œuf
-Un plan de travail pas si géant que ça – même pas du tout
-Un rouleau à pâtisserie
-Une roulette crantée, et encore, c’était pour la déco
-Un séchoir A LINGE
-En tout et pour tout UNE DEMIE HEURE
Et c’était ma première fois.
Tout ce que j’ai fait, c’est mettre la farine sur le plan de travail, comme ça, directement. J’ai creusé un puits, mis mon œuf et j’ai pétri pendant dix bonnes minutes. En guise de technique, une tentative misérable d’imiter la mamma italienne dont j’avais vu la vidéo sur YouTube deux heures avant.
Puis j’ai constitué une boule, que j’ai doucement commencé à étirer à la main. J’ai refariné mon plan de travail et j’ai attrapé mon rouleau. Je ne sais pas quel crétin a dit que c’était impossible d’étaler la pâte, parce que moi j’y suis parvenue en moins de dix minutes, sans forcer, avec un rouleau acheté 3€ à Monoprix.
Et puis j’ai découpé mes tagliatelles à la roulette et les ai mises à sécher. Là encore, moins de dix minutes pour effectuer l’opération.
J’ai laissé sécher quelques dizaines de minutes et c’était prêt à cuire. Super dur là aussi : on fait bouillir de l’eau salée et on met les pâtes dedans, environ 3 minutes – 2 minutes 30 pour de l’al dente.
Bon, rien d’original dans ma recette, donc juste en passant, j’ai fait revenir des oignons et une tomate dans de l’huile d’olive, ajouté un peu de poulet et de la crème. Puis j’ai versé les pâtes égouttées, du gruyère et laissé mijoter 2 minutes. Un tour de moulin à poivre, du basilic et c’était prêt.
Mais tout ça pour dire que la machine à pâtes va rester dans le magasin pour l’instant. Je vais plutôt investir dans des chaussures. Oui, les chaussures sont un GI aussi quand on en a autant de paires que moi, mais vous croyez qu’il vient d’où le néant intersidéral ??
PS : pour ceux qui souhaiteraient se familiariser avec les techniques, voici deux vidéos. La mamma fait les pâtes à l'eau, chacun sa préférence. Et je tiens à préciser que contrairement à la dame, je n’ai pas utilisé de manche à balai ou un truc y ressemblant : j’ai un rouleau maintenant.